Les résultats de la 14e édition du concours photo international de la Station ornithologique suisse sont tombés. Difficile voire impossible de décrocher un prix dans ce prestigieux évènement qui réunit des photographes du monde entier, mais une de mes images a participé à la course finale.
Presque 9400 photos soumises, 680 photographes participants, 24 pays représentés… Tels sont les chiffres impressionnants du Concours photo 2025 de la Station ornithologique suisse. La qualité des photos a impressionné les membres du jury qui, après un difficile travail de sélection, a choisi les 75 clichés les plus beaux, dynamiques ou poétiques. Parmi ces finalistes, il y a aussi une de mes photographies: un râle d’eau un peu pressé!
Mois de janvier. À flot dans le lac glacial, j’attends patiemment le râle d’eau. J’ai repéré une vasière régulièrement traversée par cet oiseau farouche pour rejoindre une petite roselière où il vient chasser. Les heures passent et le froid se fait insupportable. Soudain, le-voilà sortir titubant s’approcher de la lisière des phragmites… Son sprint sera fulgurant, je n’ai pas le droit à l’erreur. Je retiens mon souffle et accompagne son accélération sur la vase. Après des dizaines de tentatives, des centaines de clichés ratés, j’obtiens la photo parfaite : le râle en pleine course semble survoler la rive parmi les rideaux de roseaux.
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Le râle s’invite aux infos
La Radiotélévision de la Suisse italienne (RSI) m’a interviewé à propos de mon travail photographique en général et de ce cliché suspendu entre air et boue…
